lundi 18 mai 2009

Les conflits d'intérêt.

J’écoutais attentivement des observateurs de la scène politique. Ces gens mentionnaient les difficultés d’encadrer les conflits d’intérêts. Je suis bien d’accord avec eux et pour une simple et bonne raison ; nos implications sont partis prenantes de nos champs d’intérêts. Perso, je ne souhaite pas avoir dans des sphères de décisions des spécialistes sans intérêts. J’ai fait parti d’un conseil de personnes en logement. Nous ne gérions qu’un budget de trois cent milles dollars annuellement. Il va sans dire que nous étions épiés, scrutés et parfois accusés d’un conflit d’intérêt quelconque. Il fallait s’en défendre et justifier certaines décisions. La meilleure défense était la légitimité de nos choix. La ville de Québec est l’endroit de tous les bureaux-chefs de tous les ministères. Les fonctionnaires en place prennent position quotidiennement. C’est ainsi qu’ils se sont dotés des meilleurs autoroutes. Au fait, la capitale nationale devait posséder des routes convenables, non ? Si l’un des fonctionnaires voit son entrée de garage asphalté et bitumé, oups, là, c’est d’un tout autre intérêt. Peut-on vraiment empêcher ce corollaire ? Bien sûr que non. Cependant, il faut des règles touchant l’éthique des décideurs, des professions, des métiers, des ci et des ça. Le piège pour celui qui décide, "le secret autour de ses intérêts". Là est la suspicion, le doute et l’indignation des secrets d’intérêt. Monsieur Mulroney aura beau plaidé l’étourderie maladroite mais en conservant le secret, il en savait un peu plus sur la légitimité des enveloppes. Quand même, cette parti-là est inacceptable.

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