dimanche 2 novembre 2008

Un Catho.

Je le suis. Comme la majorité des québécois, j’ai reçu le baptême catholique. Dans mon cas et ceux de ma génération, nous le recevions dès le lendemain de notre naissance. Ensuite, j’ai grandi et, tout le long, traversé des périodes de questionnements. J’avoue que même encore aujourd’hui, certaines interrogations nourrissent des instants plus ou moins brefs. J’aime qu’il en soit ainsi car les circonstances, les belles et moins belles, l’exigent. Cette identité, la catho, ne m’empêche nullement d’apprécier la vie, à mon sens elle l’enrichit. Vous saurez que j’ai une raison de plus qu’un agnostique de goûter à la vie, Dieu. Tout ceci ne fait pas de moi un être supérieur. Je suis comme tout le monde ; je deviens irriter dans le brouhaha et le tumulte de la vie, je n’aime pas souffrir, être humilier, je fantasme sur ce qu’il y a de plus joli, même marier et je me découvre encore aujourd’hui entrain de détester un adversaire. Vous voyez, mais je le constate et m’en repends presque facilement. Les célébrations du dimanche et à d’autres moments, mes prières dans la solitude contribuent à mon amélioration, même lente. Un ami me disait un jour, que "je pratique non parce que je suis bon, mais pour devenir bon". Vous me direz de un, que je suis minoritaire, ce que je ne peux contester. Dernièrement, j’entends les gens maugréer contre les cathos mais aussi contre les vieux et souvent de manière virulente contre les religieux, sans aucunes distinctions. Tout ces propos inconsidérés et généralisant m’attristent. Soyons bon joueur, cessons-là nos remarques injustifiées à l’égard de toutes les personnes lorsqu’une, en est responsable.

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