samedi 8 novembre 2008
Pénurie de main-d’œuvre.
Le Québec accroît sa dépendance à l’immigration depuis quelques années. La cause, une démographie en crise. Certaines mesures d’incitation, aux travailleurs retraités, apportent certains résultats diminuant ainsi les besoins réels. Les exemptions d’impôt remises aux étudiants de retour vers leurs lieux d’origine devraient aider, pourvu que la mesure soit reconduite. Les programmes fédéraux pour les emplois temporaires font appel à plus de 90 milles travailleurs étrangers, en agriculture surtout. Mon propos vise surtout une main-d’œuvre spécialisée. Je regarde les chiffres d’octobre chez nos voisins du sud. Je m’attends donc à une arrivée, même en région, de travailleurs des Etats-Unis d’Amérique, du nord en particulier. Préparons-nous en ce sens et initions les démarches, pour simplifier leurs intégrations. De nouveaux employeurs feront aussi leurs entrées, comme Rio Tinto. Il ne faudrait pas, par la même occasion, perdre de vue nos priorités linguistiques. Saviez-vous que certaines rencontres patronale-ouvrières, ici au Saguenay, s’effectuaient en anglais ? Je comprends leurs apports à l’économie mais aussi, j’apprécierais qu’ils agissent en tout respect de nos lois. Les gens influents doivent aussi se soumettre à la langue dans les états comme la Chine, de même chez-nous. La pénurie est sérieuse et s’accroîtra si nos décideurs, ce à tous les niveaux, ne planifient pas bien ce tournant. Je veux juste que cela s’accomplisse sans ambiguïtés, le moins possible.
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