samedi 24 novembre 2007

Le pouvoir grand P.

Que ce soit au Canada ou l’Australie, le Liban, le Pakistan ou au Proche Orient, les pouvoirs grands P se confirment ou alors divisent, au pire, génèrent des tumultes sanglants. Les deux premiers s’offre un petit P, Harper minoritaire et le second, Kevin Rudd, le travailliste, avec un timide 55%, pas si à l’aise que ça. Son opposant Australien a été rejeté par un corollaire pan-canayen, qui pourrait bien déjouer tous les calculs de notre PM fédéral ; primo, Kyoto et en tête de liste, l’appui militaire aux conflits de Bush.

Vers la Méditéranée, tous les élus du Liban se déchirent en conjoncture. Lahoud laisse la présidence ne pouvant faire la majorité du parlement. Il décrète l’état d’urgence et confiera à l’armée la suite. La Syrie restera-t-elle tiède longtemps ? Les analystes s’entendent pour un marchandage des négos Israël vs le Golan avec les Américains...

En ligne droite, plus à l’est sur un globe terrestre banal, vous apercevrez l’état de Moucharraf. En grande pompe, la commission électorale du Pakistan reporte au pouvoir le général pour un autre mandat quinquennal. Les élections du 6 octobre dernier le reportaient largement à la présidence. Ses opposants juristes avaient plaidé l’illégitimité et ainsi interdit sa proclamation. Alors, pourquoi ne pas les exclure du processus ? Ce que le général des armées fît. Néanmoins, ses appuis occidentaux exigent un rétablissement du droit et de l’ordre. Au surplus, une retraite avouée de Moucharraf comme leader des armées.

Les négociateurs du Proche Orient exhibent toutes les ententes passés à Annapolis afin de résoudre les conflits en Palestine. Ils feront même appel à tous les propositions connus afin de trouver des équations acceptables. Les quarante milles réfugiés Palestiniens (1%) qui méritent une indemnisation pour les biens perdus souhaitent ainsi une relocalisation même en Israël. Les 4000000 de réfugiés Palestiniens, au total, attendent de leur leader Benhayoun une compensation de ces pourparlers. Les réfugiés réclament un droit de citoyenneté, où ? Sans rire, les dédommagements frôleraient les 80 milliards d’espèces monnayables, espérons tout de même que ce ne soit pas des Euros.

Pendant ce temps, le Québec mosaïque procède lentement à ce qui ressemblera à une constitution de bons procédés armés d’une procédure flexible aux humeurs procéduriers.

NB : un encart à tous ceux qui comme moi rêvent aux Glorieux petit g. Noël arrive dans un mois, touchons tout le bois que nous pourrons dénicher… Noël ?

vendredi 23 novembre 2007

Pour tout dire.

L’Église, la mienne, celle qui subit tant d’agression, la subit-elle avec panache et dignité ? Moi et vous tous le constatez. La cible de tant de maux ne terminera pas là sa décroissance. Tel un clochard, elle ira se blottir là où elle est la plus brillante, en Église.

Au même moment, la société ne s’en tiendra pas meilleure. Regardons ces Chine de Mao, même avec une économie en croissance historique, se verra affubler de tous les malaises ; de l’esclavage à la déchéance humaine en passant par les droits universels triturés. Les décideurs politiques épris de pouvoir ne gèrent que les résultats financiers.

Pendant ce temps là, les organisations dites développées assistent passivement à la torture et aux génocides des plus petits. Imaginons une seconde que ces sociétés, les nôtres, froides à l’idée de croire les deviendraient. L’Église en se transformant en communauté fervente et reconnaissante de ce qu’elle possède, à l’exemple de la Thérèsa, d’un abbé Pierre ou d’un Jean Vanier, en omettant pas les comportements répréhensibles certes, ne pourra que bonifier notre société plus pauvre sans elle.

Pour tout dire, sans foi ni loi, les sociétés se meurent et croupissent avec elles la tradition et le désir de devenir meilleur. L’Église et toute sa loi persiste et signe car il ne peut en être autrement, et j’en suis.

mercredi 21 novembre 2007

Cardinal.

J’ai lu et relu avec attention la lettre personnelle de Mgr. Ouellet. Les médias s’emparent de cet aveu et telle une volée de mouette, s’empiffrent de n’importe quoi n’importe comment. Trop peu trop tard diront certains. D’accord, j’endosse et puis après, il se passe quoi ? Max Gros Louis dira ; « on s’excuse et pi c’est tout, trop facile ». La ministre St-Pierre dira laconiquement, telle une sage femme intervenant tardivement après l’accouchement : « ils ont tout de même abusé de la cigogne, bla bla bla ». C’est encore vrai.

Alors, je me permettrai de nuancer tout ce que ces acteurs affligés ont omis. De un, le contexte historique devrait proposer un minimum de rigueur à tous ces analystes prétentieux. Combien de colons subissaient les traitements barbares des premières nations au temps du défrichage des terres ? Le contexte de l’époque répond à bien des souffrances supposées. Les orphelins abandonnés pour toutes sortes de raisons devaient être pris en charge par qui vous croyez ? L’éducation et toutes ces institutions de formation qui s’érigeaient en modèle. Par qui croyez-vous fût-elle mise sur pied ? Les premiers soins et la maladie chez les populations encouraient de nombreux sacrifices et les bâtisseurs de l’époque, de ne jamais s’y soustraire. Par qui ces défis ont-ils trouvés remède et assistance ?

Vous remarquerez qu’aujourd’hui, encore, même avec la rareté des curés, du défrocage de ces frères en soutane et de toutes ces nonnes exclues comme des parias, qu’ils se passent encore des infamies de toutes sortes. Car voyez-vous, là où il y a l’homme se cultive l’hommerie. Moi aussi je trouve cela dégueulasse et croyez-moi, ces gestes qui ont affecté l’histoire de notre peuple me choque au plus haut point. Je retrouve un peu de baume par delà les réussites accomplies de notre société rarement par les individus reconnus coupables d’ignominies. Je rends grâce à ce Dieu bon et juste de tant de bonté généré par mes semblables.

Adage et Pit.

"Pour savoir où on va, il faut savoir d'où on vient."
Pit, mon grand-père... Un surnom d'une vie d'homme qui livre des combats de circonstances. Mes recherches de témoignages auprès de ceux qui vivaient près de lui n'expliquent pas tout. Les témoins, je l'avoue amplement, ne sont pas indifférents au personnage. Pit passe par toutes sortes d'expériences. Celles-ci l'entraineront vers l'engagement social; d'abord le syndicalisme puis les politiques économiques. Loin du repli sur soi, malgré la maladie paralysante, Pit, avec la vision de Blanche son épouse, laissera derrière lui loyauté et une épopée incomprise.

dimanche 18 novembre 2007

Espoir et dignité.

Un jeune soldat s’enlève la vie un an après avoir subit des blessures de guerre. Cette mission, dit de défense impliquant le Canada, bénéficie de peu d’appui, mais ceci est une tout autre question. Des blessés et des morts, il en surviendra bien d’autres. Encore ce matin, une patrouille heurte une mine ; deux morts de l’armée Canadienne, plus un interprète Afghan et trois soldats touchés, dont la vie n’est pas en danger. Pourtant, le jeune Couture de Roxton Pond, hors de danger, ne fera jamais parti des statistiques meurtrières évoquées par les médias. La perte d’un membre pour ce soldat et les séquelles multiples subies modifient la dignité d’un individu. De ce fait, les espoirs et l’avenir se retrouvent menacés et exigent un suivi assidu. L’armée Canadienne devra tôt ou tard se raviser et appliquer des mesures coercitives strictes pour venir en aide à ses blessés de guerre, même malgré eux.

samedi 10 novembre 2007

Ce matin dans le journal...

La pauvreté demeure une plaie au Canada. Le manque d’organisation des familles semble évident et surtout, un manque de moyens. Hier midi, à Maisonneuve, le sujet visait les enfants du Québec avec les « Ptits Déjeunés ». Les constats sont éloquents pendant que le politique se cache derrière des statistiques froides et sans visages pâlots. Les intervenants mentionnaient même un revenu minimum garanti. Les bérets blancs en parlent depuis 60 ans. Ce qui m’offusque le plus, la gestion de nos taxes bien appuyer par des stats favorables à un argumentaire assis en comité au dixième. J’irai avec deux constats. Les municipalités pourraient avoir une meilleure contribution fortifiée par les revenus des gouvernements supérieurs. Un pauvre urbain diffère à mon point de vue d’un pauvre villageois en région.

Le français parlé ou écrit provoque bien des commentaires. L’enseignement en prend pour son rhume. Justement hier, dans une école secondaire de ma ville, j’attendais pour effectuer une livraison. Près de moi, une jeune institutrice tentait de photocopier des dessins circulaires pour entrainer les jeunes à la concentration. L’art plastique lui dis-je intéresse toujours les jeunes ? Elle me répond qu’elle enseigne le français et qu’il faut sortir des conventions pour arriver à donner les connaissances aux jeunes. Je lui ai marmonné quelque chose comme, s’ils font moins de fautes ce sera ça de pris. Le lendemain, mon quotidien laissait paraître un article de mon ancien professeur. Apprendre le français, c’est facile ! Benoît Fortin, l’ex-professeur, possède une prémisse de base importante, la passion du français.

Sénat : comment peut-on encore s’interroger sur la légitimité du sénat canayen ? Vite l’abolition ou du moins lui apporter une légitimité totale.

Les amateurs de Big Band, formule Jazz, savoureront sur You Tube La Goutte de Nez, avec Gotham etc… En tous cas, moi, j’ai beaucoup apprécié.

vendredi 9 novembre 2007

Le dollar.

Je ne suis pas économiste, ni un magnat de la finance mais je me questionne. Ce questionnement provient de la hausse du dollar. Ce que je sais, et les analystes d’ici le répètent suffisamment : « la pression à la hausse sur le dollar nuit grandement au secteur manufacturier ». Alors, qu’est-ce qui fait que notre monnaie sursaute à ce point. Plusieurs affirment que la vigueur de notre monnaie bondit au dépend du billet vert de l’Oncle Sam, éprouvé par une économie ébranlée. À la longue, certains emplois seront menacés et des secteurs d’activités ébranlés. Je voie déjà les holdings du monde acheter à petit prix des compagnies canadiennes maigrichonnes, dû aux carnets de commande vierge. Nos structures sociales semblent à l’abri de bien des maux. Nos institutions les garantissent et leurs offrent un blindage quasi parfait, du moins, se rajustent jusqu’à maintenant aux orages impromptus. De ce côté-ci, nos achats n’ont pas subi de changements significatifs en regard de la force du huard. Est-ce artificiel cette hausse ? Aujourd’hui à un dollar 10 et qui sait où il s’arrêtera. L’Euro lui consolide ses assises à 1.37$ au dépend du billet vert Américain. Le nôtre n’affiche pas autant en regard de l’Euro à 1.44$.

lundi 5 novembre 2007

Claude le Petit ou Claude Bouchard le Petit.

J’effectue, ces jours-ci, une recherche généalogique sur les Bouchard ; car voyez-vous, ma mère est une Bouchard. J’ai parlé à plusieurs et ainsi démêlé illico, ma compréhension d’une cousinade complexe. D’abord, je négocie avec ma tante et ensuite son cousin germain de la rive-sud, un filon. Pour tout dire, j’ai réussi grâce à eux, à remonter douze générations et jusqu’en France, début XVIIème. En 1654, Claude Bouchard, dit le Petit, traverse et épouse Louise Gasné ou Gagné. Ce fils de tailleur entamera ainsi une œuvre des plus prolifiques, les Bouchard en Nouvelle-France. Ce matin, j’élargis le Petit et surfe sur wikipédia en tapant une recherche, Claude le Petit. J’authentifie encore alors qu’il est bien fils de tailleur d’habits. Fièrement, je poursuis ma lecture et découvre une fripouille, une racaille mais aussi à la rime facile. Heureusement, les Parisiens bénéficiaient des doigts de moult Petits tailleurs d’habits. Allez lire et vous comprendrez mon désarroi momentané.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Le_Petit

Divers.

Les auteurs.

Douze milles auteurs d’émissions et films Américains déclenchent une grève. Les négos, même après 5 mois, n’ont rien donné de concluant. La dernière grève en 1988 avait duré 22 semaines au coût de cinq cent millions. Les auteurs, en voulant augmenter leurs droits sur les ventes des grands diffuseurs, espèrent une équité plus grande. Ils touchent sur les DVD, trois sous de la vente de 20$. Les redevances sur Internet, baladeurs et téléphones cellulaires n’existent pas et quoi de plus normal que d’en recevoir une part bien légitime. Le pire de l’histoire ; les maisons de productions possèdent plusieurs émissions en banque et les fans des « night shows » privés de moins de profondeurs hilarantes.

Noël…

Dans une cinquantaine de jours, la fête de Jésus reviendra. Elle rassemblera encore une fois les familles et les amis. Depuis une semaine, ce sera l’ouragan Noël qui se manifeste, ou plutôt la tempête tropicale. Consolons-nous, cette période achève à la fin novembre. La côte-nord et la rive-sud ont goûté aux aléas de cette tempête. Pendant ce temps, l’état de Tabasco au Mexique fait l’objet des plus grandes inondations de l’histoire Mexicaine avec son million de sinistrés.

CITIGROUP.

Le PDG de la banque démissionne après onze milliards de pertes. Charles Prince quittera le navire après une annonce en septembre. En septembre, l’évaluation d’alors était de 2 milliards de perte des actifs, disait le président du Ca. La crise hypothécaire américaine entraine, nous le comprendrons, des pertes impressionnantes. Un nouveau PDG suivra et devra accomplir le couperet. Un peu avant ce fût au tour de Merryll Linch de recevoir la démission de son PDG, M. Stanley O’Neal. L’histoire de Citigroup, la première banque mondiale, ne remonte pas si loin que ça. Je me souviens qu’elle avait fait l’objet d’un record, du jamais vu ; la plus grande transaction de l’histoire en 1998. Elle emploi plus de trois cent milles individus dans le monde et exerce des influences d’affaire dans une centaine de pays. Elle possède des assises solides ; 200,000,000 de clients.

Un dimanche démocratique.

Que dire du faible taux de participation de ce 4 novembre 2007 ; de 12 à 18 % sur l’ensemble du territoire de la région 02. Imaginez à Montréal, 3 %. Les absents auraient-ils une couple de raisons pour justifier ce qui ressemble à une sentence ?

samedi 3 novembre 2007

Élections scolaires.

Les absents ont toujours tort et pour cause, l’état de l’enseignement est si peu valorisé, ne nous surprenons pas de voir nos jeunes s’en exclure d’eux-mêmes. Il y a cependant des exceptions car il y en a toujours. Le fils d’un de mes amis ose et lutte pour représenter son milieu. Dès demain, Yanick Boily accueillera les électeurs de son district aux élections scolaires Québécoises. Alors, je serai l’un de ceux qui l’appuieront dans sa démarche. Son mot d’ordre à lui, « allons tous aux urnes et donner à ces élections un sens ».

Bonne chance Yannick...

NB : Pour mieux le connaitre, rendez-vous sur son blog à lui. http://www.yanickboily.com/

jeudi 1 novembre 2007

René Lévesque 1922-1987.

L’âge de la retraite, entre parenthèses, sonnait pour lui qu’il quittait sa vie. Je me suis toujours interrogé sur le véritable René Lévesque, l’homme et le politicien. J’apprécie encore le souvenir de ses discours sur la réalité québécoise. Mon intérêt pour la politique a grandit avec lui. J’attache encore beaucoup d’importance à la politique et peu d’individu soulève, par leurs présences médiatiques, mon enthousiasme. La passion qui l’animait, pour le Québec et son peuple, me touchait profondément. De même, l’amour qu’éprouvait son peuple pour lui concordait avec celle qu’ils éprouvent pour les Leclerc, les Richard, les Favreau, les Lelièvre et combien d’autres encore. L’élément anecdotique que je retiens fût la photo des 11 premiers ministres Canadien, précédent la conférence constitutionnelle de novembre 1981. Le seul qui se distinguait par son allure d’exception, c’était lui ; plus petit que les autres, sa main gauche dans la poche du pantalon gris et la cigarette aux doigts de la main droite, humble sourire inquiet, les cheveux en broussaille, un veston à carreaux pâle et légèrement froissé.

Je me souviens…