vendredi 24 août 2007
Boucher ou pas...
Le décès d’Andrée Plamondon Boucher arrivé subitement ne peut que soulever tant de commentaires que par son dévouement. Certes, elle aura dû jouer le jeu médiatique moderne plastique et sans profondeur. Vu d’ici, j’entends au Saguenay, j’ai toujours vu cette dame comme ringarde et austère. Oui, elle avait 70 ans, et de loin cet anniversaire la démarquait de ma génération. En attendant son fils parlé de sa mère, j’ai saisi que la maman et la mairesse transcendaient le personnage animé de générosité et d’authenticité.
Un rôle de représentant dans une structure municipale comme la ville de Québec fusionné, pourtant contre sa conviction première, impose une rectitude indéniable. Madame Plamondon Boucher relevait à sa façon toute la complexité des rouages municipaux. Les électeurs ne réalisent pas à quel point il est difficile de changer la culture municipale. Les énergies déployées sont quasi surhumaines tant elles sont complexes de par la culture institutionnalisée.
Andrée Arthur témoignait de l’importance de la mairesse Boucher, appelons-là ainsi pour la circonstance, en la clamant d’irremplaçable, rien de moins. Cela se peut, mais sa lutte première à elle était de ne rien cacher ou de dissimuler quoi que se soit aux citoyens que nous sommes, distant de tant de priorité. Personnellement, je crois que nous sommes à l’ère de nos individualismes à courte vue, se tenant loin des engagements politiques, trop exigeants peut-être, mais un incontournable.
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