dimanche 26 août 2007
La loi 101.
En promulguant cette loi, le gouvernement au pouvoir venait d’établir une règle. Celle-ci s’imposait, puisque la langue d’usage de la minorité française en Amérique était larguée par-dessus bord. Les régions n’éprouvaient que très peu de difficulté, mis à part les ghettos anglophones. Je le sais, nous en avions un. De plus, j’ai fréquenté une jeune anglophone qui avait du mal à parler français, elle résidait à Arvida. Même si j’en étais amoureux et que nos langues se rencontraient, mes expressions l’insultaient par moment. Je vous donne un exemple : « t’as l’air bête ». Pour elle se fût une insulte suprême qui l’amenait aux larmes et pour son père unilingue, un outrage de voir sa plus jeune des filles en larme par la faute de ce little frog or a pea-soup frenchmen.
Voyez-vous, la langue que je chéris tant, mérite un minimum d’attention et de protection. Le mot vous choque et bien je le dis malgré tout. La métropole en est le meilleur exemple car tous vous savez qu’elle fait l’objet, notre langue, de menaces multiples. La langue de travail, l’affichage sur nos rues commerciales, les nouveaux arrivants, les mauvaises pubs anglicisantes et l’unilinguisme de tous ces comtés monolithiques anglais et, j’ose dire, orangiste.
Une image vaut milles mots. Vous connaissez tous Daniel Lavoie, le chanteur et l’auteur de tant de mélodies. Je l’ai connu en 1970, en travaillant avec le groupe qui réunissait 5 musiciens de Winnipeg, dont Daniel. Ces musiciens, lors des répétitions en après-midi, employaient la langue anglaise. Je ne pouvais m’expliquer cet écart, puisqu’un seul anglophone unilingue jouait avec eux. Tôt je leur posai la question, étonné ; la réponse, une habitude technique et pratique.
Je terminerai mon propos échevelé comme l’est la française d’aujourd’hui. La langue de mon pays mérite mieux que ce que nous offres les décideurs timides à
vendredi 24 août 2007
Boucher ou pas...
Le décès d’Andrée Plamondon Boucher arrivé subitement ne peut que soulever tant de commentaires que par son dévouement. Certes, elle aura dû jouer le jeu médiatique moderne plastique et sans profondeur. Vu d’ici, j’entends au Saguenay, j’ai toujours vu cette dame comme ringarde et austère. Oui, elle avait 70 ans, et de loin cet anniversaire la démarquait de ma génération. En attendant son fils parlé de sa mère, j’ai saisi que la maman et la mairesse transcendaient le personnage animé de générosité et d’authenticité.
Un rôle de représentant dans une structure municipale comme la ville de Québec fusionné, pourtant contre sa conviction première, impose une rectitude indéniable. Madame Plamondon Boucher relevait à sa façon toute la complexité des rouages municipaux. Les électeurs ne réalisent pas à quel point il est difficile de changer la culture municipale. Les énergies déployées sont quasi surhumaines tant elles sont complexes de par la culture institutionnalisée.
Andrée Arthur témoignait de l’importance de la mairesse Boucher, appelons-là ainsi pour la circonstance, en la clamant d’irremplaçable, rien de moins. Cela se peut, mais sa lutte première à elle était de ne rien cacher ou de dissimuler quoi que se soit aux citoyens que nous sommes, distant de tant de priorité. Personnellement, je crois que nous sommes à l’ère de nos individualismes à courte vue, se tenant loin des engagements politiques, trop exigeants peut-être, mais un incontournable.
mercredi 22 août 2007
choquer et écoeurer de cette guerre.
Écoutez M. Lévesque.
Les russes ont bataillé contre les afghans pendant près de 15 ans(78 à 92) en perdant 14,000 soldats. Plus de 200 milles militaires sur le terrain sans venir à bout des moudjahidins alimenter en armement par les américains.
La guerre inachevée de Bush implique plus de 35 nations, la majorité au nord de ce guépied.
Saviez-vous que depuis que les américains ont laissé l’OTAN s’impliquer en Afghanistan, la production du pavot atteint des sommets inégalés jusqu'à ce jour. Plus de 92% de la production d’opium mondiale parvient de ce pays limitrophe au Pakistan; canal naturel et courant du trafic. En 2006 la production atteint 6,100 tonnes.
Expliquez-moi comment les Talibans, que l’on nomment des « insurgés » réussissent à entrer au Pakistan s’alimenter en arme, se faire soigner et revenir combattre nos soldats. Les avis à ce propos ne peuvent nier le niveau de corruption et ce dans toutes les activités de l’état.
Saviez-vous que la population afghane, par crainte de représailles, supporte les Talibans et néglige d’alerter nos soldats des pièges potentiels.
Je supporte nos soldats mais la mission de reconstruction n’est qu’un leurre.
Pour achever cette guerre, car il s’agit bien de cela, notre armée aurait besoin de renfort et encore. Plusieurs spécialistes insistent pour qu’un cesser le feu soit décrété par l’ONU et avec l’accord des Talibans, entreprendre des négociations avec les différentes factions et les chefs de guerre des 34 provinces de ce pays.