Pour moi, le dimanche porte une notion particulière, Jésus-Christ. La désignation du dimanche pour les Chrétiens-Catho comme moi, c’est le rassemblement de gens de cette foi ou à sa quête. Une centaine de millions de Catho se livrent aux mêmes rituels du pardon, de demande, du repas et de reconnaissance. Cet exercice, toujours le rassemblement, fait se croiser toutes sortes de personnes ; des moins bons aux plus bons. La messe accorde du temps à l’intériorité et tous y contribuent à leurs façons. Cette apparente répétition, pour moi j’entends, n’en est pas une, puisqu’elle revêt du nouveau. J’entendais Mathieu Ricard parler de l’impermanence : « ce mot compliqué indique que les choses changent à chaque instant. Chaque seconde l’irrémédiable se produit. Les êtres humains ne font pas exceptions, la fin arrivera tôt ou tard. Alors nous devons agir comme tel et accorder à la vie, l’essentiel de nous-mêmes aux autres dans la mesure de ce que nous sommes collectivement ». La messe m’invite à l’abnégation, à l’exemple de celui qui m’anime, Jésus-Christ. Notre société crée, par trop d’individualisme, des injustices innommables qui se perpétuent. En passant, je ne vais pas à ce rendez-vous par ce que je suis bon, mais bien pour me pratiquer à le devenir.
dimanche 27 mai 2007
Le Dimanche
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